samedi 13 septembre 2008
mercredi 10 septembre 2008
Une liste de dix choses que vous ne connaissiez probablement pas au sujet de la Terre. Ma préférée:
Qu'arriverait-t-il si vous creusiez un trou au travers de la terre et y sautiez?
Très simple: une mort horrible s'ensuivrait. Mais si vous aviez une protection magique autour des murs de votre tunnel de 13 000 kilomètres, le voyage serait tripatif. L'accélération jusqu'au centre prend environ 20 minutes. Puis, une fois le centre dépassé, on tombe pour un autre 20 minutes, ralentissant continuellement jusqu'à la surface. Une fois la surface atteinte, on retombe dans le trou. En supposant que l'air soit évacué et que l'on compense pour les forces de Coriolis, on répéterait le voyage à l'infini. Ce manège continuerait éternellement en vous faisant sauter de haut en bas. Rappelez-vous d'apporter un bon lunch.
Notez qu'en tombant, vous accélérez jusqu'au bas, mais cette accélération diminuerait au fur et à mesure que vous tombez: il y a moins de masse entre vous et le centre de la Terre tandis que vous progressez vers le bas, ce qui diminue l'accélération causée par la gravité tant que vous approchez le centre. Toutefois, la vitesse à laquelle vous passez le centre est considérable, soit environ 7.7 km/s.
D'ici 400 ans nous devrions utiliser des trous de ce genre pour voyager à travers la planète. Espagne-Nouvelle-Zélande en 42 minutes! New York/milieu de l'océan Indien en 42 minutes AUSSI. Les tunnels n'ont pas à traverser le milieu de la terre; vous ne sentirez pas l'effet de la chute libre, mais s'ils sont bien conçus, même des tunnels près de la surface vous aspireront à grande vitesse. Voyez là-dessus la fascinante histoire du Tunnel à Burritos!
Ces tunnels sont appelés tunnels à cordes (Chord tunnels) Tout voyage effectué dans un tunnel à corde sans friction au travers de la terre prend 42 minutes, peu importe la distance, que ce soit un tunnel d'un ou de 3000 kilomètres.
Voyez une démonstration de Neil deGrasse Tyson dans ce vidéo.
lundi 8 septembre 2008
Les règles simples mais strictes des dessins animés du Road Runner:
1. Road Runner ne peut pas blesser le Coyote sauf en disant "bip, bip".
2. Aucune force externe ne peut blesser le Coyote; seule sa propre inaptitude peut le blesser, ou l'échec suite à l'utilisation des produits Acme.
3. Le Coyote pourrait s'arrêter à n'importe quel moment, s'il n'était pas fanatique. (Un fanatique est celui qui redouble d'efforts quand il a oublié son but --George Santayana).
4. Aucun dialogue n'est jamais permis sauf "bip, bip".
5. Road Runner doit toujours rester sur la route, pour la simple raison qu'il s'appelle Road Runner.
6. Toute l'action doit être confinée à l'environnement naturel des deux personnages: le désert du sud-ouest des États-Unis.
7. Tous les outils, armes, ou constructions mécaniques doivent être obtenus de la Corporation Acme.
8. S'assurer que la gravité soit le pire ennemi du Coyote aussi souvent que possible.
9. Le Coyote est toujours plus humilié par ses échecs que blessé.
10. Le public doit toujours avoir de la sympathie pour le Coyote.
dimanche 7 septembre 2008
Cela dit, Van Dammes vient de présenter son dernier film à Paris, JCVD et les critiques et le public est époustouflé de sa performance. Il semblerait qu'il joue très bien, comme on ne l'a jamais vu jouer, et que le film est excellent.
Jonah Lerher sur la rêverie diurne (daydreaming) et le réseau humain par défaut. Il semblerait que la créativité, spécialement chez les enfants, pourrait être affectée par trop peu de rêverie diurne et trop de télévision.
Après avoir monitoré l'activité quotidienne d'enfants plusieurs mois, Belton conclut que leur manque d'imagination était causé, en partie, par l'absence de "temps vide", périodes sans activité ou stimulations sensorielles. Aussitôt que ces enfants s'ennuyait le moindrement, ils allumaient la télévision: les images en motion gardaient leur esprit occupé. "La réaction était automatique, et la télévision était le premier réflexe quand ils ne savaient pas quoi faire d'autre.
Le problème avec cette habitude est qu'elle empêche les enfants de rêvasser. Puisque les enfants étaient toujours occupés, ils n'apprenaient pas à utiliser leur imagination comme forme de divertissement. "La capacité de rêver éveillé permet à un individu à passer le temps avec une activité agréable qui peut être expérimentée n'importe où", affirme Belton. "Mais cette aptitude requiert de la pratique. Trop peu d'enfants n'ont jamais l'occasion de se pratiquer.
La télévision n'est pas le réseau par défaut dont parle Lehrer:
Chaque fois que nous glissons sans efforts dans une rêverie diurne, des zones spécifiques du cerveau sont activées, connues sous le nom de "Réseau par défaut". Les études démontrent que ce réseau est davantage sollicité lorsque les gens s'appliquent à des tâches qui requièrent peu d'attention consciente, comme de conduire une voiture ou de lire un texte ennuyeux. Quoique ces trances mentales sont souvent perçues comme léthargiques (nous fixons le vide hébétés), le cortex cérébral est très actif puisque plusieurs zones du cerveau intéragissent. Au lieu de répondre au monde qui nous entoure, le cerveau contemple son paysage interne et c'est ainsi que des connexions se créent entre des idées qui paraissent sans lien à prime abord.