dimanche 7 septembre 2008

Jonah Lerher sur la rêverie diurne (daydreaming) et le réseau humain par défaut. Il semblerait que la créativité, spécialement chez les enfants, pourrait être affectée par trop peu de rêverie diurne et trop de télévision.

Après avoir monitoré l'activité quotidienne d'enfants plusieurs mois, Belton conclut que leur manque d'imagination était causé, en partie, par l'absence de "temps vide", périodes sans activité ou stimulations sensorielles. Aussitôt que ces enfants s'ennuyait le moindrement, ils allumaient la télévision: les images en motion gardaient leur esprit occupé. "La réaction était automatique, et la télévision était le premier réflexe quand ils ne savaient pas quoi faire d'autre.

Le problème avec cette habitude est qu'elle empêche les enfants de rêvasser. Puisque les enfants étaient toujours occupés, ils n'apprenaient pas à utiliser leur imagination comme forme de divertissement. "La capacité de rêver éveillé permet à un individu à passer le temps avec une activité agréable qui peut être expérimentée n'importe où", affirme Belton. "Mais cette aptitude requiert de la pratique. Trop peu d'enfants n'ont jamais l'occasion de se pratiquer.

La télévision n'est pas le réseau par défaut dont parle Lehrer:

Chaque fois que nous glissons sans efforts dans une rêverie diurne, des zones spécifiques du cerveau sont activées, connues sous le nom de "Réseau par défaut". Les études démontrent que ce réseau est davantage sollicité lorsque les gens s'appliquent à des tâches qui requièrent peu d'attention consciente, comme de conduire une voiture ou de lire un texte ennuyeux. Quoique ces trances mentales sont souvent perçues comme léthargiques (nous fixons le vide hébétés), le cortex cérébral est très actif puisque plusieurs zones du cerveau intéragissent. Au lieu de répondre au monde qui nous entoure, le cerveau contemple son paysage interne et c'est ainsi que des connexions se créent entre des idées qui paraissent sans lien à prime abord.

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