vendredi 8 juin 2007

Un ami quitte son emploi. Claque la porte, que dis-je, annihile toutes les portes sur son passage. Merde à l'employeur ingrat et mort aux cons. Vive la liberté. Et puis l'ami m'écrit :

Hey, il n'y a que des aspects positifs à cette démission, que cela soit dit une fois pour toutes. Je suis écoeuré de travailler avec ces bourreaux, j'ai vu à peine ma famille depuis l'an passé, mes amis j'en parle même pas. Ma vie passe vite, j'ai plein de choses à faire que je remets toujours à plus tard comme flatter mon chat tout un après-midi ensoleillé, marcher sans but précis en écoutant de la musique, faire des bouffes de fou après avoir couru partout pour trouver des ingrédients, m'acheter du linge, aller jouer au parc avec mon petit, faire voler l'avion téléguidé, j'ai rien fait de tout ça depuis l'an passé, là ça suffit, j'suis pas un workoholique, j'ai besoin de dormir, j'aime pas que les semaines passent tellement vite que ça me dérange à peine que ça soit lundi matin parce que je sais que dans 15 minutes ça va être vendredi et après que je vais avoir deux petites journées pour faire tout ce que j'ai besoin de faire et pas de temps pour ce que j'ai ENVIE de faire. Si j'avais voulu travailler dans une usine j'aurais été super-content, mais là non, je réclame ma liberté, je me fais une révolution, je me crisse dehors, je fais une pause de l'absurde et je profite de l'absurde, et le singe dit NON à l'homme, j'espère juste que l'été va être beau, c'est ma seule préoccupation et c'est très bien ainsi.

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